Brillantes prestations

Samedi et dimanche, l’Ensemble Vocal de Soultz (Le Soultzer Männerchor) invitait à un brillant concert de son 60e anniversaire, donné en deux parties à la Saline.


Le concert, donné à guichets fermés, par l’Ensemble Vocal accompagné par le chœur de femmes Voccalys et l’ensemble des Surburjer Harzwuet, a comblé les mélomanes et amis du chant choral tant par la qualité des prestations que par un programme à la hauteur de toutes les attentes du public.

Un concert qui, réunissant un chœur de dames, un chœur d’hommes et un ensemble d’harmonie, lui conférait un superbe relief et une dynamique à travers de remarquables moments musicaux, quand les ensembles se produisent seuls, à deux ou les trois formations réunies.

Sur les chapeaux de roue

Alfred Schmitt, le président de l’Ensemble Vocal, introduit ce concert en évoquant son historique imaginé dans les années 1956/57 et créé en 1958 par Charles Goetzmann, 1er président, et Robert Fischer, un directeur au cœur d’or, auxquels ont succédé respectivement Albert Schmitz et Gabriel Lustig.

Après leur avoir rendu hommage, il salue Jeanne, l’épouse de Robert Fischer, présente samedi soir et évoque le changement de directeur. Gabriel Lustig, pour des raisons professionnelles va céder à place à Albret Laeng de Walbourg.

Après cette introduction, le concert démarre sur les chapeaux de roue avec les Harzwuet sous la houlette de Renaud Schmitz dans un sympathique florilège de compositions entraînantes dont Louis Polka (de Geoffrey Schmitz), Unser Elternhaus, Heute sind Musikanten da – avec leurs chanteurs Simone, Bernard et Rémy officiant comme présentateur des Hartzwuet – Klarinette Bravour et plus tard Polka Musik, Wie heisst des schene Dorf, Harzliches Elsass.

Puis les 35 choristes de l’Ensemble Vocal, sous la ferme direction de Gabriel Lustig et la présentation d’Freddy Schmitt, déclinent leur répertoire avec le magistral Chœur des Soldats du Faust accompagnés par les Harzwuet, avant de poursuivent seuls avec Min Elsassland (cher à Robert Fischer), Marin des Etoiles, Benia Calsatoria et la Java bleue et plus tard Valparaiso, Maita nin Zira, Schöne Marica ou encore Ticino e Vino. Le chœur de femmes, Voccalys sous l’excellente direction de Nathalie Fornecker et Sabine comme présentatrice, offre une belle complémentarité vocale avec un florilège de chansons : Haevens is e wonderful Place, Ricete O Padroncina, Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux, I will follow him, La terre est si belle ou seconde partie Da unten im Tale, Ven kan segla föruten Vid, The Rose, Grands boulevards … avant Siyahamba , un chant sud-africain entonné avec le chœur d’hommes.

Les trois formations réunies dans un extrait de Haendel Umbra mai fu largo puis en final Battle Hym of the Republic , récoltent de longues ovations d’un public totalement sous le charme de la quinzaine de musiciens et de la bonne cinquantaine de choristes qui, cédant avec plaisir au bis, entonnent Kumbaya my Lord , un prenant negro-spiritual.

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