Reporté une première fois pour cause de Covid-19, le concert de printemps du centenaire de la musique Sainte-Cécile, impatiemment attendu par les adeptes de la Bloosmusik, a enfin pu avoir lieu le dimanche 24 avril.

Reporté une première fois pour cause de Covid-19, le concert de printemps du centenaire de la musique Sainte-Cécile, impatiemment attendu par les adeptes de la Bloosmusik, a enfin pu avoir lieu le dimanche 24 avril.

Dans une salle des fêtes archi-comble, l’entrée des musiciens fut accueillie par une salve d’applaudissements, suivie des premières notes d’un concert prometteur. Il a réservé de belles surprises, notamment avec Danke fur die Jungendzeit , premier morceau d’une série de mélodies des compositeurs tchèques et moldaves connus s’enchaînant sous la direction de Renaud Schmitz.

S’exprimant au nom des musiciens, le vice-président Jean-Joseph Fassel a souhaité la bienvenue au public : « En cette année du centenaire, nous voici pour la première fois réunis après une longue absence semée d’obstacles surmontés grâce à la volonté des musiciens de se faire plaisir et de faire plaisir à leur public. » Il a également salué les élus locaux et ceux venus en voisin ainsi que les nombreux représentants des sociétés de musique voisines. Célestin Hittler avec sa faconde et sa bonhomie habituelle a présenté le concert avec un cocktail subtil de jeux de mots bien placés et des poèmes en dialecte évocateurs du monde de la musique, du printemps, de la nostalgie que lui inspiraient les titres des mélodies, dont certaines en langues slaves étaient traduites avec la sensibilité de Simone.

Plusieurs rappels

Un titre bien choisi, Genies dein Leben jeden tag, invitait à profiter de cet intense moment musical. Polkas et valses, accompagnées au chant par Simone et Rémy, ont bercé le public pendant plus de deux heures au rythme d’un florilège harmonieux de mélodies…

Vers la fin de la première partie, avec la complicité des musiciens, Rémy a créé la surprise en se substituant à Freddy Quinn avec une compilation de Seemans lieder, unter fremden sternen , ovationné par le public.

Après la pause, un clin d’œil à la musique moderne avec un entraînant Blueberry Hill et quelques blagues bien placées de Rémi parsemaient les dernières valses et polkas avec, entre autres, Abschiedswalzer et Tanz disen Walzer de Bumerl et de polkas Froëhliche Stunden, Rosen der Liebe pour finir par un vibrant Danke schön und auf Widersehn. P lusieurs rappels ont clôturé cette première et belle manifestation du centenaire, animée par des musiciens au meilleur de leur forme.

La fête d’été du centenaire se déroulera dans les jardins du foyer les 28 et 29 mai.

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