Une sacrée ambiance en la basilique de Marienthal

Vendredi soir, l’ensemble D’Surburjer Hartzwuet, invitait une nouvelle fois à un concert, en la basilique Notre-Dame de Marienthal.

C’est toujours avec beaucoup de plaisir que le public assiste aux prestations des Surburjer Harzwuet. Le brillant ensemble fort d’une quinzaine de musiciens, accompagnés de leur trio de chanteurs et la chorale des enfants de l’école de chant de Renaud Schmitz, ont enchanté les auditeurs vendredi soir. Il faut dire qu’il régnait une sacrée ambiance vendredi soir à la basilique. Bien avant l’heure du concert, le public a afflué de tous côtés, de telle façon que bientôt il n’y avait plus de place assise dans cette grande basilique. Au moment de débuter le concert, plusieurs rangées de personnes étaient debout au fond de la basilique.

Un programme éclectique

Pendant plus d’une heure l’ensemble a présenté un programme éclectique ou se mêlait musique classique de fanfare avec  Music for royal Fireworks que Georg Friedrich Haendel a composé pour les festivités en l’honneur du traité de paix d’Aix-la-Chapelle en 1749, et une Fanfare  du XVIe  siècle de l’auteur d’origine allemand Tielman Susato et L’Ouverture de Titus , commandé à Wolfgang Amadeus Mozart pour le couronnement de Léopold II, roi de Bohême. Également de la musique tirée du folklore tchèque que l’ensemble affectionne avec Rozmaryny (Romarin), une berceuse chantée par Simone, Rémy et Bernard, de Blahoslav Smisovsky, Märischer Tanz N°8 , issu du folklore morave de Frantisek Manas. Bien sûr, les airs de Noël n’étaient pas absents du programme avec les magnifiques Adeste Fideles et Les Trois cloches , l’histoire de Jean-François rendue célèbre par les Compagnons de la chanson et Édith Piaf où les voix sublimes des chanteurs ont ravi le public.

Autre moment fort du concert, les enfants des musiciens ont chanté Il est né le divin enfant et Les Anges dans nos campagnes. L’ambiance s’est encore réchauffée et le public s’est mis à taper dans les mains quand les enfants ont interprété, en y mettant tout leur cœur, le très dansant Mama Africa , suivi de La Chapelle de Harlem , véritable hymne à l’amour rendu célèbre par Jane Manson. De longues minutes d’applaudissements du public ont suivi, récompensées par les rappels Oh du Fröhliche et Stille Nacht en français et en allemand, repris en chœur par l’ensemble de l’assistance. C’était vendredi soir, une très belle manière de terminer l’année.

À noter, D’Surburjer Hartzwuet, donneront ce même programme lors du concert dimanche 13 janvier à 15 h en l’église Saint Jacques de Lembach.

Pour assister à un nouveau concert de l’orchestre à Marienthal, il faudra patienter jusqu’à la kermesse du mois de juin.

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